Prise en charge des enfants diabétiques au CHU de Rabat : exemple de partenariat ou initiative personnelle en marge de la faculté de médecine ?

Pratiques et organisation des soins

A. Balafrej¹ 

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关键词: diabète;    enfant;    Maroc;    éducation thérapeutique;    complications dégénératives;    partenariat;    formation médicale;   

DOI  :  

学科分类：农业科学（综合）

来源: Union des Caisses Nationales de Securite Sociale

【 摘 要 】

Selon les estimations du ministère de la santé, 6,6 % (soit près de 2 millions de marocains) ont un diabète 1 et 100 000 d’entre eux environ sont insulino-dépendants [4]. Le diabète insulino-dépendant (ou de type 1) est particulièrement sévère, non seulement par les complications aiguës qu’il peut entraîner (hypoglycémies, coma diabétique), mais aussi par la fréquence et la gravité de ses complications dégénératives quand il n’est pas bien traité. Après 20 ans d’évolution, la rétinopathie diabétique touche 100 % des diabétiques insuffisamment traités et la néphropathie près de 30 %. La majorité des diabétiques de la région de Rabat sont dépendants du secteur public pour le traitement des complications de leur diabète (CHU et les 6 hôpitaux de zone) et leur suivi (52 dispensaires et centres de santé de la région). Ce secteur, qui compte dix endocrinologues, a l’avantage d’être gratuit mais l’accueil et la qualité des soins y laissent souvent à désirer, en raison de la démotivation du personnel soignant et de l’absence d’une formation adéquate. De ce fait les diabétiques y sont peu assidus. Le secteur privé (13 endocrinologues, 7 pédiatres, 374 généralistes) attire la clientèle relativement aisée et les diabétiques couverts par une assurance, soit environ 15 % de la population générale. Faute de standards, la qualité du suivi y est souvent inégale.

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