Le dynamisme des petites entreprises n’est pas une fin en soi, mais un élément du secteur des PME qui concourt à la progression globale de la productivité. Il favorise les gains de productivité en redistribuant les ressources vers les entreprises les plus efficientes et en renforçant la diffusion des nouvelles technologies. Au Canada comme dans les autres pays de l’OCDE, le dynamisme des petites entreprises a été moindre ces dernières décennies, mais il reste dans une position médiane, certains indicateurs étant supérieurs à la moyenne de l’OCDE et d’autres inférieurs. Si le cadre de politique économique lui est en général propice, en particulier la réglementation du travail, il existe une marge de réduction des obstacles réglementaires à la concurrence sur les marchés de produits. Alors que de nombreux programmes ont vocation à aider les petites entreprises, certains des plus importants ne ciblent pas bien les défaillances du marché. En les axant davantage sur l’atténuation des dysfonctionnements manifestes, on ferait davantage contribuer ces programmes à la progression de la productivité et du niveau de vie. Il faudrait probablement pour cela réorienter l’aide des petites entreprises en général vers les start-ups et les entreprises de création récente dotées de projets innovants, ce qui donnerait une impulsion à ce segment de l'économie. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Canada 2016 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-canada.htm)