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Pratiques et organisation des soins
Incidence des infections associées aux dispositifs médicaux dans un service de réanimation tunisien
Slaheddine Bouchoucha1  Behja Toumi1  Mohamed Mahjoub1  Asma Ben Cheikh1  Radhia Helali1  Imed Chouchene1  Nabiha Bouafia1  Wadiaa Bannour1  Mansour Njah1 
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关键词: infections nosocomiales;    infection croisée;    prévention;    unités de soins intensifs;    incidence;    infections associées aux dispositifs médicaux;    facteurs de risque;    Tunisie;   
DOI  :  10.3917/spub.151.0069
学科分类:农业科学(综合)
来源: Union des Caisses Nationales de Securite Sociale
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【 摘 要 】

Les infections associées aux soins (IAS), reconnues à travers le monde comme un problème de santé publique, sont à l’origine d’un accroissement significatif de la mortalité, de la morbidité et du coût de prise en charge des patients [1]. Leur fréquence et leur gravité sont particulièrement élevées en milieu de soins intensifs en raison des pathologies présentées par les patients, des comorbidités associées ainsi que la densité des techniques invasives utilisées [2]. Dans une étude multi centrique européenne, des taux de prévalence allant de 9,7 à 30,5 % ont été observés [3]. Leur prévalence est quatre à cinq fois plus élevée que dans les services d’hospitalisation courante. Elle est ainsi estimée à 22,4 % dans une étude française [4] portant sur 2 337 établissements en 2006 et à 24,8 % dans une étude méditerranéenne incluant 27 hôpitaux dont quatre tunisiens. En Tunisie, la première enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales (IN) NosoTun05 menée en 2005 [5] et ayant porté sur 66 établissements hospitaliers publics et privés a montré une prévalence dans les services de soins intensifs de 19,9 %. Dans le cadre de cette même enquête, dans les hôpitaux universitaires de Sfax, les unités de soins intensifs étaient les plus touchées par ce fléau (10,1 %), et en particulier la réanimation (42,1 %) [6]. Les IAS observées en réanimation sont directement ou indirectement associées aux techniques utilisées et nécessitant notamment la mise en place de dispositifs invasifs (cathéter vasculaire, sonde vésicale, intubation trachéale, etc.). Toutes les études montrent, en effet, une fréquence élevée des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique, des infections urinaires sur sonde et des bactériémies sur cathéter vasculaire. La surveillance épidémiologique est considérée comme l’élément central de toute stratégie de prévention des IAS. En effet, elle fournit des informations indispensables pour mesurer le risque infectieux, analyser ses facteurs de risque et évaluer ou orienter les stratégies d’action. Ainsi, de nombreux pays tels que les États-Unis, l’Allemagne, la France et l’Espagne ont mis en place des réseaux de surveillance en milieu de réanimation ciblant prioritairement les infections associées aux dispositifs médicaux (IADM). Malgré les différences méthodologiques et l’hétérogénéité des différents facteurs de risque intrinsèque et extrinsèque, les résultats montrent une réduction significative des IADM au fil des années [7] et prouvent qu’environ un tiers des pneumopathies sous ventilation mécanique (PAVM) et la majorité des infections liées aux cathéters vasculaires peuvent être évitées [8]. Compte tenu de ces bénéfices potentiels et en l’absence d’une stratégie nationale de lutte contre IAS, un programme de prévention des IAS en milieu de réanimation a été élaboré par le service de réanimation médicale du CHU Farhat Hached de Sousse (Tunisie) en collaboration avec le service d’hygiène hospitalière du même hôpital. Ce programme est axé principalement sur la surveillance épidémiologique des IAS.

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