Enseignement des méthodes quantitatives en santé publique : l'expérience de l'EHESP

Pratiques et organisation des soins

Pascal Astagneau¹  Laurent Chambaud¹  Moïse Desvarieux¹  Olivier Grimaud¹ 

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关键词: enseignement;    épidémiologie;    formation professionnelle en santé publique;    santé publique;   

DOI  :  10.3917/spub.146.0779

学科分类：农业科学（综合）

来源: Union des Caisses Nationales de Securite Sociale

【 摘 要 】

Chaque année, près de 800 étudiants entament leur formation professionnelle à l’École des hautes études de santé publique (EHESP). Les formations préalables de ces étudiants, et pour certains d’entre eux leurs expériences professionnelles, sont très variées. Des diplômes de droit, de sciences politiques, de médecine, de pharmacie, de biologie, de chimie, de sciences de l’environnement constituent le patchwork des bagages académiques. Le croisement de ces profils est une des richesses de l’école, laquelle est exploitée lors de modules inter-filières, véritables laboratoires de situations professionnelles auxquelles ces futurs inspecteurs, gestionnaires, ingénieurs et praticiens seront confrontés. Parmi ces modules, le temps de formation initiale, récemment présenté sous la forme de « fondamentaux en santé publique », propose une introduction aux disciplines scientifiques qui contribuent à la santé publique. La diversité du public de l’EHESP invite à réfléchir sur le contenu et sur la forme de l’enseignement aux sciences quantitatives telles que l’épidémiologie et les biostatistiques. Certes, les besoins varient en fonction des métiers. Ainsi, le contenu des formations dispensées à l’EHESP est adapté à l’éventail des compétences identifiées dans les référentiels correspondants. S’agissant des compétences quantitatives, leur place est bien entendu plus prépondérante dans les référentiels des médecins inspecteurs de santé publique ou des ingénieurs santé-environnement, professionnels confrontés à l’évaluation de risques sanitaires, que dans ceux des inspecteurs sanitaire et social ou des directeurs d’hôpital. La question se pose néanmoins du bagage commun à l’ensemble de ces futurs acteurs de la santé publique et, pour la poser de façon provocatrice, on peut se demander si un futur directeur d’hôpital devrait savoir calculer un taux standardisé, un risque relatif et interpréter un intervalle de confiance ?

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