Synthèses de connaissances sur les interventions de prévention auprès des jeunes : enjeux et méthodes

Pratiques et organisation des soins

Béatrice Lamboy¹ 

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关键词: éducation pour la santé;    promotion de la santé;    prévention;    éthique;    politique;    comportement;   

DOI  :  

学科分类：农业科学（综合）

来源: Union des Caisses Nationales de Securite Sociale

【 摘 要 】

D’importantes connaissances sur les interventions en prévention et promotion de la santé ont été accumulées ces trente dernières années, en particulier grâce aux nombreuses études évaluatives réalisées. Ainsi, la Society for Prevention Research, fondée en 1991, nous rappelle que les connaissances produites ces dernières décennies nous permettent aujourd’hui de savoir comment prévenir les principaux problèmes de santé publique [1]. En effet, les résultats de recherches évaluatives ont permis de démontrer l’efficacité et l’utilité à long terme de certaines formes d’intervention de prévention, pour de nombreux problèmes, dans divers milieux, auprès de différentes populations. Ces connaissances scientifiques posent aujourd’hui la question de leur diffusion et de leur utilisation pour orienter les actions de prévention [1]. Ainsi, de nombreux organismes nationaux et internationaux (INSERM, OMS, INSPQ, CDC...) soulignent l’écart important entre les connaissances disponibles et leur utilisation, et recommandent de davantage mobiliser ces connaissances pour construire les actions dans le domaine de la santé. C’est à partir de ce constat et dans la perspective d’infléchir cette tendance, que les termes de « transfert des connaissances » et d’« utilisation des connaissances » ont émergé sur la scène internationale. Ainsi, le terme de « transfert des connaissances » renvoie de façon générique au processus visant à sélectionner et rendre disponibles pour la pratique, les connaissances scientifiques pertinentes en vue de dispenser des interventions efficaces [2]. Ces premières réflexions et recommandations sont transformées aujourd’hui en un véritable « mouvement plus large en faveur du transfert et de l’utilisation des connaissances » [3]. En effet, pour l’Institut national de santé publique du Québec, « de nombreuses politiques d’innovation plaident en faveur d’un dialogue plus fructueux entre la science et la société dans le but d’accroître les retombées de la recherche financée par les fonds publics. De façon générale, on remarque également une volonté chez les organismes des secteurs gouvernementaux, universitaires, communautaires et privés de favoriser une plus grande utilisation des connaissances disponibles afin d’apporter des changements dans les pratiques et la prise de décision. Au Québec comme ailleurs, le renforcement des mécanismes de transfert des connaissances devient de plus en plus une priorité » [3].

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