Les conditions favorables à la relation infirmière-patient : le contexte de l’hospitalisation involontaire lors d’un premier épisode psychotique

Science of Nursing and Health Practices

Amal Abdel-Baki¹  Myriam Clément²  Fanny Robichaud²  Chantal Verdon² 

[1] Centre Hospitalier de l’Université de Montréal;Université du Québec en Outaouais;

关键词: relation infirmière-patient;    psychose;    hospitalisation involontaire;    investigation appréciative;    rétablissement;   

DOI  :  https://doi.org/10.31770/2561-7516.1025

来源: DOAJ

【 摘 要 】

Introduction. La relation avec l’infirmière est un élément clé du rétablissement de la personne hospitalisée contre son gré lors d’un premier épisode psychotique. Or, le déséquilibre de pouvoir entre l’infirmière et le patient dans le contexte d’une hospitalisation involontaire peut nuire à la relation. Dans ces circonstances, il est difficile pour l’infirmière de centrer les soins sur les priorités de la personne soignée et de collaborer avec elle. Objectif. En s’appuyant sur l’approche orientée vers le rétablissement, l’objectif de cette étude était de coconstruire une vision d’une relation idéale entre l’infirmière et le patient hospitalisé de manière involontaire. Méthodes. L’utilisation d’une approche de recherche-action de type investigation appréciative a permis à cinq personnes hospitalisées involontairement lors d’un épisode psychotique et à cinq infirmières de partager leurs expériences relationnelles positives. Inspirés par ces expériences, les participants ont réfléchi aux ingrédients utiles pour coconstruire une relation infirmière-patient idéale dans ce contexte. Résultats. Les conditions émergentes favorables à la relation incluaient certains attributs chez l’infirmière, des interventions infirmières et des facteurs contextuels. La relation infirmière-patient serait favorisée par une pratique infirmière qui encourage l’espoir, l’autonomie et la prise de conscience du patient. Discussion et conclusion. La formation infirmière devrait viser à développer l’écoute active et l’humanisme pour favoriser la relation infirmière-patient. De plus, l’organisation des soins devrait faciliter le temps d’écoute des infirmières auprès des patients et un environnement de soins qui inspire un sentiment de réconfort et de sécurité. D’autres recherches sont souhaitables afin de développer des interventions éducatives et des modèles de soins permettant aux infirmières de prioriser l’écoute de l’histoire de la personne soignée.

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