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Pratiques et organisation des soins
Tabac, alcool et cannabis pendant la grossesse : qui sont les femmes à risque??
Agnès Dumas1  Claude Lejeune1  Laurence Simmat-Durand1 
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关键词: grossesse;    consommation d'alcool;    utilisation de tabac;    troubles liés à une substance;    facteurs socioéconomiques;    prise de risque;    prévention primaire;   
DOI  :  10.3917/spub.145.0603
学科分类:农业科学(综合)
来源: Union des Caisses Nationales de Securite Sociale
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【 摘 要 】

Toutes les substances psychoactives (tabac, alcool, drogues illicites) traversent facilement la barrière placentaire et peuvent perturber les échanges entre la mère et le fœtus, d’où une croissance fœtale réduite, mais peuvent aussi altérer le développement et le fonctionnement des organes fœtaux. La nature des risques diffère quelque peu selon les substances. Le tabac est associé, en début de grossesse, à un risque accru de mortalité, au travers de l’augmentation du risque d’avortement spontané ou de grossesse extra-utérine. À la naissance, les enfants des fumeuses sont exposés à un risque accru d’hypotrophie et de prématurité. L’élévation du risque est dose-dépendante et débute à partir de la consommation d’une cigarette par jour [1]. Le cannabis est principalement associé à un risque d’hypotrophie. Celui-ci est presque toujours consommé avec du tabac si bien que l’effet indépendant du cannabis ne fait pas consensus. Des effets sur le comportement du nouveau-né sont également rapportés [2]. L’exposition prénatale à l’alcool est liée à un risque accru d’hypotrophie et de survenue de malformations. L’alcool atteint de surcroît le cerveau fœtal, avec un périmètre crânien plus réduit à la naissance et des conséquences possibles à long terme sur le plan cognitif, qui vont de troubles mineurs du développement neurologique de l’enfant jusqu’à un handicap dont la forme la plus sévère est connue sous le terme de SAF (Syndrome d’alcoolisation fœtale) [3]. Une augmentation significative du retard de croissance intra-utérin a été montrée pour une consommation quotidienne d’un à deux verres par jour [4]. Certaines études montrent que ce ne serait pas tant le fait de boire tous les jours de faibles quantités que le nombre de verres bus par occasion qui serait problématique. Ces épisodes d’alcoolisation excessive ponctuelle entraîneraient un pic de la quantité d’alcool contenue dans le sang dont la nocivité serait plus forte qu’une consommation équivalente en quantité mais étalée sur plusieurs jours [5].

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